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    Série de photos « Hier, aujourd’hui et demain » – des décisions visionnaires traduites en béton
    Cargo Sous Terrain inaugurera le premier tronçon en 2031. Le système de tunnels sera achevé en 2045 et permettra le transport écologique de marchandises depuis le lac de Constance jusqu’au lac Léman.
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    Série de photos « Hier, aujourd’hui et demain » – des décisions visionnaires traduites en béton
    La nouvelle centrale hydroélectrique de Hagneck complète l’ancienne installation construite en 1897. Grâce à son bassin amortisseur, l’écoulement est garanti même en cas de crues extrêmes comme celle de juillet 2021.
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    Série de photos « Hier, aujourd’hui et demain » – des décisions visionnaires traduites en béton
    Située au-dessus de la limite des nuages sur le barrage d’Albigna, la première installation solaire de haute montagne supplée à la production d’énergie de la centrale, bâtie en 1959, en fournissant 500 MWh.
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    Série de photos « Hier, aujourd’hui et demain » – des décisions visionnaires traduites en béton
    Construit en 1862, le viaduc de Grandfrey a bénéficié d’un renforcement en béton en 1927. Pour la modernisation du pont ferroviaire doublé d’un passage pour piétons, on a fait appel aux services de Robert Maillart.
Éditorial
L’industrie suisse du ciment en bref
Production et vente
Climat et énergie
Interview
Zones d’extraction et matières premières
Promotion de la recherche
Betonsuisse
Nous nous présentons
Archiv / Download

Éditorial

Dr. Gerhard Pfister – Président cemsuisse
Dr. Stefan Vannoni – Directeur cemsuisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Nous traversons une époque tout à fait particulière, et pas seulement en raison de la pandémie de COVID-19. D’autres défis, tout aussi importants, nous attendent. L’un d’entre eux est la transition énergétique, qui va entraîner pour notre société des changements que l’on a du mal à imaginer aujourd’hui.

Environ 85 % de l’énergie utilisée dans le monde provient aujourd’hui de sources fossiles. Cette quantité d’énergie doit – si l’on prend, comme nous, les promesses politiques au sérieux – être entièrement remplacée. Dans un premier temps, il est judicieux de réduire autant que possible les besoins en énergie, pour ensuite remplacer les « besoins restants ». En exploitant tous les potentiels et en mettant en place une économie circulaire efficace, il sera peut-être possible à l’avenir d’économiser d’autres parties des besoins en énergie. Néanmoins, générer l’énergie restante à partir de sources renouvelables reste un défi considérable. Dans ce domaine également, les nouvelles technologies sont la clé d’un avenir durable.

Cela vaut bien entendu également pour l’industrie du ciment, qui travaille depuis des décennies à rendre ses processus plus efficaces et à remplacer l’énergie provenant de sources fossiles par des énergies renouvelables. Elle assume également depuis longtemps son rôle d’acteur important de l’économie circulaire. Des réductions d’émissions de CO2 de l’ordre de 40 % depuis 1990 et la production de 70 % de l’énergie nécessaire à partir de déchets sont des succès considérables sur la voie d’une durabilité effective. Ces performances de l’industrie du ciment peuvent être comparées tant au niveau sectoriel qu’au niveau mondial. Elles témoignent des efforts de l’industrie pour améliorer son efficacité. Mais ici encore, cela ne suffit pas : en raison des émissions de CO2 géogènes (le CO2 qui est toujours dissous dans la roche lors du processus de fabrication du ciment), les méthodes conventionnelles ont des limites chimiques/techniques. Ces émissions géogènes de CO2 doivent être éliminées grâce à de nouvelles technologies telles que le captage et le stockage géologique du CO2.

Ce qui semble être une vision d’avenir lointaine est pourtant déjà à portée de main. Dans le monde entier, des entreprises (de ciment) travaillent à l’élaboration concrète de ces technologies. L’industrie suisse du ciment a montré l’impact qu’elle pouvait avoir en publiant en 2021 sa « Feuille de route 2050. Objectif : ciment climatiquement neutre ». À l’avenir, le ciment pourrait même servir de puits, c’est-à-dire extraire durablement du CO2 de l’atmosphère et poser ainsi, avec de nombreux autres développements, les bases d’un avenir durable – à condition de laisser les entreprises privées exploiter pleinement leur potentiel. Nous nous réjouissons d’atteindre ces objectifs ambitieux avec vous.

Série de photos « Hier, aujourd’hui et demain » – des décisions visionnaires traduites en béton
Dès 2022, la centrale de pompage-turbinage de Nant de Drance stockera l’énergie excédentaire et compensera ainsi les productions intermittentes, pour l’essentiel en direction du réseau ferroviaire.

L’industrie suisse du ciment en bref

Personnes employées dans l‘industrie du ciment
6 cimenteries avec fours
Part de la réduction des émissions
de CO2 des combustibles
fossiles primaires depuis 1990
Intensité de CO2 (kg CO2 / t ciment)
Consommation de ciment
par an et par habitant en Suisse
Répartition par modes
de transport CH/UE
Diminution du CO2 selon la feuille de route 2050 «Objectif: ciment climatiquement neutre» de cemsuisse
Livrasion de ciment
par types

Production et vente

Livraisons de ciment par types
en millions de tonnes

Depuis plusieurs décennies, la part des ciments à faible impact climatique (CEM II et CEM III) ne cesse d’augmenter. Les types de ciment Portland d’origine ne représentent plus qu’une part de marché d’environ 5,7 %. Les ciments CEM III ne sont produits qu’en petite quantité en Suisse, car le laitier granulé nécessaire à leur fabrication n’y est pas disponible en raison du manque de fonte brute.

 

 

 

« Importations et exportations de ciment et de ses composants »

En 2021, l’industrie suisse du ciment a continué dans l’ensemble d’assurer un approvisionnement stable en ciment, avec 4,18 millions de tonnes de ciment Suisse livrées. Environ 14,6% du ciment utilisé en Suisse est importé de l’étranger.

 

 

 

« Livraisons de ciment – Développement à long terme »

Au total, 4 668 624 tonnes de ciment sont consommées en Suisse, ce qui correspond à 539 kg par habitant. L’activité de construction en Suisse a montré, après la crise du coronavirus, une reprise rapide qui pourrait se poursuivre l’année prochaine. Il est toutefois possible que les pénuries persistantes d’autres matériaux de construction compromettent cette évolution.

 

Climat et énergie

Économie circulaire et efficacité

L’économie circulaire est le mot d’ordre du moment. Il s’agit d’abandonner l’économie « linéaire », qui utilise de grandes quantités de ressources, au profit d’une économie circulaire, qui utilise les matières premières de manière efficace et sait les gérer en circuit fermé. L’économie circulaire n’est cependant pas une fin en soi, car l’objectif doit être d’utiliser les ressources le plus efficacement possible et, outre les propriétés matérielles, de gérer au mieux l’énergie. Il est donc essentiel d’avoir une vision large et des incitations appropriées : une vision large, en ne se concentrant pas exclusivement sur certains flux de matières, et des incitations appropriées, en combinant de manière optimale les activités du secteur privé avec celles des acteurs publics.

La fermeture de circuits par l’État ne doit donc pas donner lieu à de mauvaises incitations et à des distorsions du marché. Pour cette raison, il est essentiel que les solutions publiques prétendument judicieuses ne soient créées qu’avec retenue et qu’elles soient toujours vérifiées ainsi que soumises à un examen critique. D’une part, les cycles purement matériels ne sont pas les seuls à jouer un rôle central dans l’économie circulaire. D’autre part, les structures existantes de valorisation purement énergétique dans le cadre de l’incinération des ordures ménagères sont un exemple de structures publiques établies empêchant bien souvent une vue d’ensemble.

Si, en raison de la qualité, les matériaux de départ (c’est-à-dire les fractions de déchets) ne peuvent plus être recyclés de manière purement matérielle, une valorisation énergétique semble en principe adaptée. Avant la valorisation purement énergétique dans les usines d’incinération des ordures ménagères, les cimenteries permettent toutefois, pour diverses fractions de déchets, une valorisation matérielle et énergétique bien plus en phase avec une économie circulaire qui fonctionne. Contrairement aux voies de valorisation purement énergétiques dans les usines d’incinération des ordures ménagères, ces processus de valorisation matérielle et énergétique dans des cimenteries permettent de valoriser intégralement les matériaux, qui restent ainsi dans le circuit. Les procédés purement énergétiques génèrent, eux, toujours des mâchefers qui encombrent le volume de plus en plus restreint des décharges en Suisse et vont donc à l’encontre du principe fondamental de l’économie circulaire.

Parallèlement, il convient de noter que l’utilisation de fractions de déchets dans les processus de production existants, comme la production de ciment, est utile à d’autres égards. En effet, l’utilisation de combustibles alternatifs permet à l’industrie du ciment de se passer de combustibles fossiles primaires et à la Suisse de réduire ainsi ses émissions de CO2. En 2021, 70 % de l’énergie de combustion nécessaire au processus de fabrication du ciment a déjà pu être obtenue à partir de déchets qui, pour des raisons de qualité ou d’efficacité, n’entraient plus en ligne de compte pour une valorisation matérielle. À l’avenir, il serait possible d’économiser 400 000 tonnes de CO2 supplémentaires par an en Suisse si l’industrie avait accès à suffisamment de combustibles alternatifs tels que des fractions de déchets appropriées, qui doivent être éliminées d’une manière ou d’une autre. Cela contribuerait au bon fonctionnement de l’économie circulaire, mais aussi à la réalisation des objectifs climatiques de la Suisse. Le plus grand nombre possible de substances seraient ainsi intégrées efficacement dans l’économie circulaire, et les objectifs climatiques atteints plus rapidement. Ici aussi, il est utile d’avoir une vue d’ensemble.

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    L’utilisation de carburants alternatifs a encore progressé en 2021 pour atteindre un total de 376 294 tonnes.
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    La consommation totale d’énergie de l’industrie suisse du ciment a légèrement augmenté, de 12,823 à 13,178 pétajoules. La répartition entre l’électricité et les combustibles est restée dans l’ensemble constante.
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    Avec son taux de substitution élevé de 69,4%, l’industrie suisse du ciment peut réduire efficacement les émissions et, de plus, constitue un élément important de l’économie circulaire.
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    L’industrie suisse du ciment a été l’une des rares industries à atteindre et même à dépasser les objectifs de réduction fixés par la Suisse pour 2020.
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    En 2021, 69,4% de l’énergie nécessaire a pu être obtenue à partir de combustibles de substitution. L’industrie du ciment peut ainsi fournir d’importantes prestations en matière d’élimination et de valorisation des déchets.
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Interview

 

Monsieur Kronenberg, en tant que CEO de Holcim Suisse, quel est votre avis sur le programme « Fit for 55 » prévu par l’UE ?

Holcim soutient une politique climatique ambitieuse et efficace, une évaluation globale des mesures étant ici essentielle. Celles-ci comprennent, d’une part, une nette amélioration du taux de réduction dans le système d’échange de quotas d’émission ainsi que la suppression des droits d’émission librement attribués, ce qui constitue un objectif extrêmement ambitieux pour l’industrie du ciment. D’autre part, le paquet « Fit for 55 » comprend des mécanismes d’ajustement carbone aux frontières (MACF), qui sont extrêmement importants pour une politique climatique efficace et pour notre industrie.

Que signifient concrètement ces mécanismes d’ajustement carbone aux frontières ?

Le système d’échange de quotas d’émission permet d’internaliser les coûts climatiques en Suisse et dans l’UE. Pour les importations de biens comme le ciment ou l’acier en provenance de pays non membres de l’UE, un prix sur les émissions qui y sont liées est également prévu par les MACF. Cela permet de mettre les producteurs européens sur un pied d’égalité avec les autres pays non européens et d’éviter ce que l’on appelle la délocalisation de carbone (« carbon leakage »), c’est-à-dire la migration des industries et de leurs émissions vers des pays non européens.

Pouvez-vous nous expliquer l’importance de ces mécanismes d’ajustement carbone aux frontières ?

Aujourd’hui déjà, nous constatons une augmentation des importations dans différents pays européens, ce qui met les industries locales du ciment sous forte pression. Si l’on fixe maintenant une trajectoire de réduction encore plus ambitieuse, la pression des importations en provenance de pays non européens augmentera de manière significative. Au final, la production de ciment risque d’être délocalisée vers des pays moins exigeants en la matière. Et ce, tout en conservant la même consommation de ciment, au détriment du climat et de l’environnement. Les MACF proposés visent à éviter cela.

Quel est le rôle de la Suisse dans les mesures prévues ?

Les deux systèmes d’échange de quotas d’émission étant liés, l’UE reconnaît la Suisse comme partenaire pour une protection active du climat et exclut explicitement la Suisse des mesures prévues. Avec les MACF, l’UE met ses entreprises sur un pied d’égalité avec celles des autres pays hors UE. Si l’on souhaite éviter que la Suisse ne se retrouve à armes inégales avec des concurrents de pays non membres de l’UE, il faut impérativement introduire les mêmes mécanismes d’ajustement aux frontières que l’UE. Quand le vin est tiré, il faut le boire. Cela vaut aussi pour la protection du climat.

Série de photos « Hier, aujourd’hui et demain » – des décisions visionnaires traduites en béton
Depuis 2021, le viaduc de la Sarine peut être emprunté sur deux voies grâce à un tablier de béton construit en porte-à-faux. Fort de cette innovation, le pont édifié en 1901 demeure un bijou d’architecture ferroviaire.

Zones d’extraction et matières premières

La Suisse, pays riche en matières premières

La Suisse a la chance de disposer de matières premières pour le ciment de bonne qualité et en quantité suffisante sur le plan géologique. L’approvisionnement en ciment suisse est malgré tout menacé, car l’exploitation de telles matières premières locales est rendue difficile par divers intérêts de protection, qui réduisent considérablement la sécurité des investissements pour les entreprises de ciment et la sécurité de la planification en Suisse. Un rapport élaboré par la Confédération et dont le Conseil fédéral a pris connaissance fin 2020 constate qu’il existe un intérêt public à assurer l’approvisionnement de la Suisse en ciment et en matières premières correspondantes, mais que l’accès aux matières premières du ciment est limité en raison de la législation en vigueur (www.ciment-matierespremieres.ch). La Conférence des directeurs cantonaux des travaux publics et de l’environnement (DTAP) et les offices fédéraux ARE, OFEV et swisstopo ont élaboré en parallèle, avec l’industrie, un guide de planification pratique pour l’extraction de matières premières primaires du ciment, qui a été publié en novembre dernier. Ce sont des étapes importantes. Pour les cantons d’implantation des cimenteries et les entreprises elles-mêmes, il est essentiel d’avoir une vision claire des documents et des étapes nécessaires jusqu’à la demande d’adaptation du plan directeur pour l’extension des zones d’extraction, ces décisions ayant au final un impact national.

Une politique durable doit toujours gérer les conflits d’objectifs de manière visionnaire : les intérêts en matière de protection du climat, du paysage et de l’environnement ainsi qu’en matière de politique économique nécessitent une pondération appropriée. Il existe en l’occurrence des corrélations : la menace que fait peser le mitage sur le paysage intact peut par exemple être contrée par une densification des constructions dans les centres. Cette construction, quant à elle, n’est pas possible sans ciment. La biodiversité, qui est également une préoccupation écologique importante, est influencée de manière positive par la production de ciment. En effet, les projets de renaturation de l’industrie du ciment accroissent la biodiversité, ce qui profite à la fois aux espèces animales et végétales. Les carrières peuvent même obtenir, grâce à des mesures appropriées, le statut de réserve naturelle. Elles créent ainsi des biotopes que l’on ne trouve plus guère dans les zones agricoles et qui servent de précieux refuges à la nature. Les amphibiens, dont des espèces menacées comme le crapaud accoucheur, utilisent les mares comme frayères. Des espèces animales et végétales rares retrouvent ainsi un habitat.

Il est donc clair que les avantages de l’extraction locale de matières premières pour le ciment sont nombreux. Ils s’étendent de l’augmentation de la biodiversité au rôle essentiel joué dans l’efficacité de l’économie circulaire grâce à la valorisation de fractions de déchets spécifiques, en passant par la sécurité de l’approvisionnement en ciment. De plus, une augmentation des importations de ciment en provenance de l’étranger ne serait ni écologique ni économique. Outre l’incertitude de l’approvisionnement que ces importations impliquent, elles génèrent plus d’émissions liées au transport, les charges environnementales sont encore davantage exportées et une économie circulaire durable est plus difficile. Une sécurité de planification à long terme est donc essentielle, notamment en raison des besoins très stables et élevés en ciment.

Promotion de la recherche

Promotion de la recherche par cemsuisse en 2021

cemsuisse s’engage activement dans la recherche appliquée. L’Association soutient financièrement des projets de recherche interentreprises dans le domaine du ciment et du béton. Outre les développements techniques du matériau de construction, l’accent est mis sur une fabrication aussi respectueuse que possible de l’environnement et sur la recherche d’une construction durable avec du béton.

https://www.cemsuisse.ch/fr/forschung-und-entwicklung

Plate-forme d’information Betonsuisse

Quels sont les grands défis auxquels la branche du béton, ou BETONSUISSE, est actuellement confrontée ?

Le béton, matériau de construction traditionnel, est sous pression dans le contexte du débat sur le climat et de la raréfaction des ressources. Ce matériau étant omniprésent, son effet de levier climatique est puissant, ce qui implique de l’utiliser de manière rationnelle et de le développer dans une optique de développement durable. Notre rôle est de favoriser le transfert de connaissances et les échanges avec les principaux groupes cibles, et de les familiariser avec les avantages de ce matériau de construction, notamment en termes de durabilité.

Qu’est-ce que cela signifie en termes de communication ?

Le secteur a déjà fait de très nombreux efforts et il se passe aussi des choses dans la recherche sur les matériaux. Fidèle à la devise « Faire le bien et en parler », je considère qu’il est pertinent de participer au débat public et de communiquer vers l’extérieur sur l’importance et la durabilité de ce matériau de construction. Nous avons fait le premier pas en ce sens avec le site Internet www.beton2030.ch.

Qu’est-ce qui vous fascine personnellement dans le matériau de construction qu’est le béton ?

Pour moi, le béton est un matériau extrêmement polyvalent dont on ne pourra pas se passer à l’avenir pour la construction en Suisse en raison de ses propriétés. Bâtiments, routes, ponts, tunnels, ouvrages de protection ou réservoirs d’eau souterraine : toutes ces constructions et infrastructures sont à la base de notre niveau de vie actuel.

Construire durablement avec du béton signifie pour vous… ?

… rechercher la meilleure solution pour une tâche concrète. D’une part, la consommation de matières premières et les émissions liées aux processus peuvent être réduites grâce au recyclage, à la réutilisation et aux technologies modernes. D’autre part, des méthodes de construction modifiées et des types de béton plus performants offrent d’autres options pour utiliser le matériau de construction de manière durable. L’important est de considérer l’ensemble du cycle de vie d’un matériau de construction.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.beton2030.ch

 

 

Prix d’architecture béton

Le traditionnel prix d’architecture béton est décerné depuis 1977 pour récompenser des constructions en béton d’une qualité exemplaire. Près de 180 soumissions pour le concours 2021 témoignent du large éventail et de la grande qualité de l’architecture en béton en Suisse. Lors de l’évaluation, le jury a accordé une grande attention à la durabilité. La question omniprésente était de savoir si les projets avaient été rendus possibles par une utilisation réfléchie du matériau de construction qu’est le béton.

Les lauréats du prix d’architecture béton 21 sont les architectes Bearth & Deplazees pour leur nouvelle construction de la base de maintenance du col de la Bernina. Le prix d’encouragement pour les jeunes architectes a été décerné à l’agence tessinoise Inches Geleta Architetti pour le Palazzo Pioda de Locarno.

Penzel Valier, pour la construction du nouveau campus SRF à Zurich, Harry Gugger Studio, pour la transformation du silo Erlenmatt à Bâle, Nickisch Walder, pour la maison jumelée à usage variable Sulten à Flims, et le collectif de planification interdisciplinaire du PRN Fabrication numérique, rattaché à l’ETH, pour les approches innovantes de la DFAB HOUSE sur le bâtiment NEST à Dübendorf, ont chacun reçu une distinction.

En savoir plus sur le prix d’architecture www.betonsuisse.ch

Série de photos « Hier, aujourd’hui et demain » – des décisions visionnaires traduites en béton
Le nouveau silo à sucre d’Aarberg permet de constituer des réserves plus importantes en prévision des mauvaises années de récolte, soit un stockage supplémentaire de sucre d’environ 62 000 m3.

Nous nous présentons

Sites de production

Mitglieder

Holcim (Schweiz) AG
Hagenholzstrasse 83
8050 Zürich
T 058 850 68 68; F 058 850 68 69
info-ch@lafargeholcim.com
www.holcim.ch¨

Jura-Cement-Fabriken AG
Talstrasse 13, 5103 Wildegg
T 062 887 76 66; F 062 887 76 67
info@juracement.ch
www.juracement.ch

Juracime SA
2087 Cornaux
T 032 758 02 02; F 032 758 02 82
info@juracime.ch
www.juracime.ch

Ciments Vigier SA
Zone industrielle Rondchâtel
2603 Péry
T 032 485 03 00, F 032 485 03 32
info@vigier-ciment.ch
www.vigier-ciment.ch

Kalkfabrik Netstal AG
Oberlanggüetli, 8754 Netstal
T 055 646 91 11, F 055 646 92 66
info@kfn.ch
www.kfn.ch

Vorstand

Präsident
Dr. Beat Vonlanthen
Heitenried

Vizepräsident
Nick Traber
CEO Holcim (Schweiz) AG, Zürich

Vorstandsmitglieder
Olivier Barbery
Direktor Ciments Vigier SA, Péry

Remo Bernasconi
Mitglied der Geschäftsleitung
der Holcim (Schweiz) AG, Zürich

Lukas Epple
Delegierter des Verwaltungsrats
der Vigier Holding AG, Luterbach

Patrick Stapfer
Managing Director
Jura Management AG, Aarau

Stephan Sollberger
Cement Performance Director
Jura Management AG, Aarau

Rechnungsrevisoren
Markus Stofer
Jean-Daniel Pitteloud

Fachausschüsse

Prozess, Umwelt, Technik
Stephan Sollberger (Vorsitz)
Olivier Barbery
Remo Bernasconi
Marcel Bieri
Matthias Bürki
Thomas Richner
Dr. Martin Tschan
Dr. Stefan Vannoni

Zement und Betontechnik
Nick Traber (Vorsitz)
Dr. Peter Lunk
Emanuel Meyer
Kurt Strahm
Dr. Martin Tschan
Dr. Stefan Vannoni
Peter Wellauer

Geschäftsstelle

cemsuisse
Verband der Schweizerischen
Cementindustrie
Marktgasse 53, 3011 Bern
T 031 327 97 97, F 031 327 97 70
info@cemsuisse.ch
www.cemsuisse.ch

Dr. Stefan Vannoni
Direktor

Dr. David Plüss
Leiter Kommunikation und Public Affairs

Dr. Martin Tschan
Leiter Umwelt, Technik,
Wissenschaft

Olivia Zbinden
Leiterin PR Betonsuisse
Marketing AG

Joëlle Helfer
Sekretariat

Noëmi Kalbermatter
Sekretariat

Arbeitgeberverband Schweizerischer Bindemittelproduzenten
Marktgasse 53, 3011 Bern
T 031 327 97 97, F 031 327 97 70
info@cemsuisse.ch
www.cemsuisse.ch

Dr. Stefan Vannoni
Geschäftsführer

Archiv / Download

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Kennzahlen 2021
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